La confiance? La confiance en soi? La confiance en l’autre? Pour moi tout est lié.
Comment avoir confiance en quelqu’un si tu n’as pas confiance en toi? Si on te répète inlassablement que tu es capable, beau/belle , fort/forte, aimé(e) mais que tu ne crois pas la personne qui te le dit, c’est comme pisser au bord d’une falaise , tu es sûr(e) que ça n’arrivera pas là où ça devait. Si tu doutes de toi, jamais tu n’auras confiance en ta capacité à garder l’autre auprès de toi, toujours tu douteras de lui/ d’elle car tu doutes avant tout de toi! Si tu doutes de toi, jamais tu n’exploiteras ton plein potentiel au travail, dans le sport, l’art, la parentalité, la vie sociale…
La confiance, c’est quoi? Pour résumer et à mon sens, c’est quand on veut essayer de te détourner d’une idée ou d’un chemin et que rien ni personne n’y parviendra. J’ai énormément d’exemples en tête me concernant. Ma première fille est née un peu avant terme et pesait 2,740kg. En 2006, on était loin du « pro allaitement ». J’avais décidé de la nourrir, c’était quelque chose de profondément ancré en moi, de vital et viscéral. Les sages femmes , toujours à l’époque je précise, m’avaient fortement incitée à donner des biberons de compléments. J’avais confiance en moi, confiance en ma capacité à pouvoir nourrir mon bébé. J’ai refusé, j’ai souffert, je n’ai pas dormi, j’ai eu des crevasses, j’ai pleuré, beaucoup et souvent, mais j’ai réussi ! Résultat? Au deuxième enfant, j’étais pleine de confiance en moi, je savais que j’allais y arriver même si ça n’a pas forcément été plus simple les premiers jours… Toujours en matière de maternité, pour mon fils , j’avais comme projet d’accoucher sans péridurale. L’accouchement avait été programmé ET déclenché. Ce projet, je l’ai préparé mentalement tout au long de la grossesse. Il était pour moi (sauf urgence médicale bien entendu) impossible de renoncer. On m’a répété ce matin là, que c’était de la folie, qu’un déclenchement était hyper douloureux. J’avais confiance, je savais que j’en étais capable. Je ne le savais pas en fait, mais la confiance que j’avais en moi m’a poussée, m’a propulsée et m’a donné le plus beau moment de ma vie! Quand je me suis lancée dans ma première préparation marathon, dès le premier jour, j’avais décidé que je passerai la ligne d’arrivée, peut être en rampant mais que je la passerai! J’avais confiance en ma capacité à au moins ramper sur les 10 derniers kilomètres… Au final, j’ai relevé le défi avec fierté et mon niveau de confiance a repris un cran! (dans mon top 5 des plus beaux moments de ma vie)
Ce n’est qu’il y a quelques années, quand j’ai commencé à me former sur la confiance en soi, que j’ai réalisé que ces moments de vie étaient emplis de confiance. Pour moi, à l’époque, c’était « comme ça », « normal ». Si tu te poses un moment, tu verras que toi aussi tu as accompli des choses qui paraissent dingues pour certains mais qui sont « banales » pour toi! Réfléchis un peu et écris toutes tes victoires et ces moments où au final tu t’apercevras que tu avais une confiance en toi de dingue. Le problème avec la société actuelle, et française surtout, c’est qu’on à honte d’être fier(e)! Ce n’est pas manquer d’humilité que de reconnaître qu’on a géré super bien une situation ou une épreuve! Pourtant, on aurait tendance, à tort, nous français, à préférer les personnes qui échouent, à celles qui réussissent… Entourons nous des bonnes personnes!!!
A contrario, j’ai mis très très longtemps à avoir confiance en mon image. Je suis née en 1981!!! les années 80 et ce culte de la petite cuisse, j’étais ado dans les années 90!!!!! J’ai toujours eu des formes et le quadriceps généreux (team gros cuissot au rapport!) Je vais vous avouer que j’ai été extrêmement malheureuse dans ces années là où le culte de la maigreur prédominait. J’ai commencé les régimes à 14ans… Mon Dieu, quand j’y repense c’est affreux de vivre ça à l’époque où on se construit. Je les ai tous essayés : la soupe aux choux, gerlinéa, slimfast et j’en passe… J’ai toujours entendu « t’es mignonne mais t’as de grosses cuisses » , « c’est dommage que tu aies de grosses cuisses sinon tu aurais pu porter cette tenue ». Comment avoir confiance en soi? Comment? Et un jour, tu rencontres La bonne personne, tu as 23 ans et il te dit « tu es belle! » J’ai mis 15 ans à croire mon mari! A force de me le répéter, de me prouver que tout était ok avec moi, que je n’étais peut être pas un standard de beauté mais que c’était ça mon atout! Je mesure ma chance tous les jours!!! Il aura aussi fallu que je trouve mon sport, celui qui me convienne à moi et ma morphologie : le crossfit ! (je reviendrai en détail sur la discipline et ce qu’elle m’apporte dans un prochain billet car c’est une révélation me concernant et ça va demander quelques lignes!! www.crossfitlxii.fr )
Tu l’auras compris, la confiance est toujours relative. Chaque personne est différente, chaque journée est différente. On ne ressent pas les mêmes émotions tous les jours face aux mêmes événements. Donc forgeons nous une confiance à toute épreuve dans les domaines qui sont nos forces. Si si, toi aussi tu as des forces, cherche bien, elles sont là quelque part. Une fois les forces évaluées, on peut s’attaquer aux zones d’ombre… Et c’est la que le coaching intervient 😉
Je m’y retrouve tellement …
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🙏🙏
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