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BLESSURE PHYSIQUE, BLESSURE MENTALE, COMMENT REVENIR?

Une chute, une fracture, un « échec » lors d’une compétition, un entretien d’embauche soldé par un refus, une maladie, un arrêt de travail… Autant d’événements qui peuvent être compliqués à gérer ! Sauf à rester cloîtré chez soi, il arrive un moment où il faut revenir! Remonter sur le ring, le tatami, rechausser les crampons, reprendre le chemin du travail, de l’école…

Comment appréhender le fameux « come back »? Comment gérer ses émotions à l’approche du grand retour? Stress, peur voire phobie de la re-blessure, discours interne négatif… Comment reprendre confiance en soi, en ses capacités physiques, mentales? Comment mettre de côté le traumatisme lié à la blessure?

Tout le monde s’est déjà retrouvé confronté un jour à un sentiment d’échec, à une grosse baisse de confiance liée à un événement douloureux physiquement ou mentalement. Seulement, nous ne réagissons pas tous de la même façon. Certains vont voir leur moral baisser de manière significative, d’autres vont rester dans le déni un certain temps, d’autres encore ressentiront de la colère pendant que quelques uns s’enfermeront chez eux et rumineront leur malheur durant des semaines. Une infime partie, cependant, réussira à garder la tête froide, les idées claires et le moral au beau fixe. Comment font ces personnes qui, quelle que soit la situation, réussissent presque toujours à relativiser, à être positives?

Oui, je pense qu’il y a un aspect inné dans la façon plus ou moins positive que nous avons de prendre les choses, de relativiser, de voir le verre à moitié plein plutôt que le verra à moitié vide. Cependant, tout s’apprend! Tout se travaille. Et un retour au sport après blessure, un retour au travail après un long arrêt, un nouvel entretien après 10 refus ; tout ça est possible avec un accompagnement adapté et personnalisé. Tout cela est possible grâce à des exercices ciblés. Je le répète très souvent, mais (quasiment) tout est réalisable quand on a les bons outils qui sont : l’envie, la motivation, la détermination, la discipline et la confiance en soi. S’il vous manque un outil ou que sa jauge n’est pas à son maximum, rien n’est perdu ! Vous faire accompagner, aider, booster, orienter est très souvent suffisant à remettre le pied à l’étrier. C’est la façon dont vous apprendrez à être maîtres de vos réactions/émotions face à l’adversité, la blessure, l’échec qui fera de vous des personnes plus fortes et donc plus confiantes. C’est en étant armé que vous gérerez ce genre de situations.

Le coaching / l’accompagnement mental n’est pas uniquement destiné aux sportifs de haut niveau. Un salarié qui souhaite évoluer dans son entreprise mais manque de confiance en lui, un sportif amateur blessé qui redoute le retour au sport, une personne placée trop longtemps en retrait de son activité professionnelle ou sportive, un étudiant qui doit redoubler sa terminale car son oral s’est mal passé ; autant de profils différents qui, en bénéficiant d’un accompagnement sont susceptibles d’inverser le cours des choses !

Et vous? A quel niveau sont vos jauges? Vous est il déjà arrivé de redouter le retour post blessure physique ou mentale?

LES FORMULES DE PRÉPARATION MENTALE

Afin de mieux répondre à vos demandes, je vous propose une grille tarifaire expliquant en détail les formules proposées en préparation mentale. Ces formules, au départ conçues pour les sportifs de haut niveau, sont adaptables au milieu de l’entreprise ou aux particuliers préparant une échéance spécifique.

La routine, les routines

Aujourd’hui, à l’heure où j’écris, les enfants sont en vacances, à la maison et, même si je travaille, ma routine est « cassée ». Je suis un animal routinier et depuis que j’en ai pris conscience, ça m’aide énormément dans mon quotidien. On apporte souvent une connotation négative au mot « routine » mais, à mon sens, c’est ce qui se rapproche le plus d’une aide, d’une direction à prendre afin de nous délester d’une charge mentale superflue. J’ai tendance d’ailleurs à préférer l’abord anglais de la définition à notre vision très française (comme souvent…) Chez nous, on considère que la routine ferait obstacle au progrès alors que chez nos amis anglo-saxons il s’agit juste d’actions répétées de manière régulière sans connotation péjorative.

Qu’est ce qu’une routine? C’est donc quelque chose qu’on fait de façon répétée et mécanique. C’est une habitude ancrée dans nos quotidiens. De la même manière qu’on ne se demande plus si on se lave les dents, on intègre des actions qui vont faire partie de nos journées sans même qu’on se pose la question de savoir si on va avoir assez de temps, de motivation ou autre. Plus important encore, c’est quand on est privé de sa routine qu’on prend pleinement conscience du bien qu’elle nous fait.

Je vais te parler de ma routine pour que tu puisses imager les choses. Je sais, c’est acté dans mon cerveau, que je vais au crossfit le mardi et le jeudi à 7H30 et le samedi à 12H30. Je sais que je me couche vers 21H30 22H. Je sais que je bois un verre d’eau au réveil. Je sais que lance une lessive tous les soirs, je sais que je lis au moins 20 min tous les matins… Toutes ces habitudes rythment mon quotidien. Je ne me pose même pas la question de savoir quand je vais aller au crossfit par exemple ou quand je vais avoir le temps de faire une lessive. Je retire donc un poids de mon cerveau, je n’ai plus à y penser et ça laisse de la place pour les autres tâches. Plus de place pour ce qu’il reste à faire = moins de stress, plus d’organisation, moins de place au débordement.

Tout ça peut te sembler rigide voire triste. Tu te dis que l’improvisation n’a du coup plus sa place dans un quotidien aussi rythmé par l’habitude. Au contraire! Plus tu organises ta vie et ce qui se répète en routine, plus tu disposeras de temps libre pour improviser si tu le souhaites et si ça te fait du bien. C’est juste une question de discipline. Discipliner sa vie permet de laisser la place à ce petit grain de folie qui te manque car tu es trop absorbé(é) par le quotidien et la charge mentale de tout ce qui t’incombe. J’irai même encore plus loin en disant que la discipline t’aidera à moins culpabiliser les moments où tu « relâches ». Et crois moi, avec 3 enfants, j’ai souvent besoin de lâcher!!!

Quand je suis en vacances, ou quand les enfants ne sont pas à l’école, quand le rythme établi est « cassé », ça me perturbe. Je n’ai aucune gêne à le dire ici. J’ai besoin de ma routine sinon tout part dans tous les sens : mon alimentation, mon rythme de sommeil, ma tenue de la maison… Au final, je mange mal, je dors mal, c’est le bordel dans ma maison et dans ma tête! Si je ne peux pas faire de sport, je me sens irritée et je sais qu’il manque quelque chose dans ma journée. Je me couche avec des tas de choses en tête et un énorme sentiment d’inachevé.

Alors, en effet, certains fuient la routine comme la peste, mais si on se pose bien et qu’on est honnête avec soi-même, on s’aperçoit qu’on a tous créé nos petites routines si insignifiantes puissent elles paraître. Les routines sont nos meilleures alliées pour un quotidien plus serein. A nous de travailler sur ce qui convient de ritualiser pour être en accord avec ce qui nous fait du bien.

LE SUPERFLU

Le superflu, par définition , ce qui n’est pas strictement nécessaire et selon d’autres sources, qui est en trop ! Je pourrais presque m’arrêter là, mais j’ai envie de développer avec toi, qu’on réfléchisse ensemble sur ce qui nous est superflu, ce dont on pourrait aisément se délester pour aller mieux…

Marie Kondo, dans sa méthode maintenant mondialement approuvée, nous a fait réfléchir sur la valeur de nos objets, possessions matérielles. Elle nous a poussés à nous demander ce qui nous procurait de la joie, du bonheur. J’ai envie qu’on aille plus loin ! Qu’est ce qui te procure de la joie dans Ta vie? Qui te procure du bonheur? Ce sont là deux questions très simples. Une fois que tu auras réussi à dresser une liste, en principe assez courte, c’est l’idée, tu verras très clairement ce qui te fait vibrer et te procure du bonheur et par extension ce qui t’est superflu…

Ce travail, j’ai commencé à le faire il y environ 5 ans. D’abord de manière tout à fait inconsciente puis, quand je me suis rendu compte du bien que ça me faisait, j’ai enchaîné ! J’ai trié et débarrassé ma vie ! J’ai désencombré mes habitudes, mes relations , comme on désencombre un grenier. J’ai tout mis à plat, domaine par domaine et j’ai jeté, réparé, oublié… Un jour, en voulant aller encore plus loin dans la réflexion, je me suis aperçue que certaines habitudes / relations ne m’apportaient non seulement aucune joie mais qu’en plus elles étaient toxiques… Comme je suis quelqu’un de plutôt intense dans mes émotions et dans mes décisions, tout s’est fait du jour au lendemain. Une fois la prise de conscience effectuée, pas besoin de prendre son temps… La période de transition a été des plus laborieuses mais au final quel bonheur!!! J’ai encore un peu de travail à réaliser sur certains points mais je suis assez fière de me dire qu’aujourd’hui, je suis satisfaite à 98% ! Parce que oui, il faut aussi faire des efforts parfois…

Tu veux des exemples? J’en ai des dizaines! Je pourrais commencer par les réunions de parents d’élèves. Certains parents adorent ça, aiment participer à la vie des écoles de leurs enfants et bravo à eux. Pour ma part, ça a toujours été un calvaire… Une souffrance viscérale que de me retrouver au milieu de toutes ces mamans qui mettaient leurs enfants en compétition, à celui ou celle qui saura parler anglais en petite section, celui qui pratiquera 6 activités extra-scolaires et j’en passe. C’était superflu et néfaste pour moi, mon égo de maman, ma façon d’aborder la parentalité donc j’ai décidé que je n’avais pas besoin de m’infliger ça pour être, à mon sens, une bonne maman (ou au moins une maman qui fait ce qu’elle peut). Un autre exemple, le plus parlant, restera mon retrait de Facebook ! Il y a 5/6 ans, je ne sais même plus, j’en ai eu assez de cette mascarade. Ces personnes que tu n’as pas vues depuis 20 ans et qui s’immiscent dans ta vie, par ta faute car tu leur en donnes l’accès. Ces curieux qui voient toutes tes publications mais qui ne publient jamais rien, ces mauvaises ondes que ça amène. Bref, ça ne m’a rien apporté, au contraire, ça a été néfaste dans mon quotidien car j’y passais beaucoup trop de temps et qu’au final je n’en retirais rien de bon. Un matin, j’ai supprimé mon compte en me disant que ceux qui souhaitaient avoir de mes nouvelles sauraient me téléphoner… Au bout d’à peine une semaine, je savais que j’avais pris la bonne décision. Il y a un peu moins d’un an, j’ai dû recréer un compte pour avoir accès aux infos de ma box de crossfit. Cette décision m’a coûté. Je réussis à limiter mon utilisation à cette seule fin et ça me convient amplement. Lors de l’ouverture de mon agence, je me suis laissée influencer (oui oui) et j’ai ouvert un compte professionnel… Je l’ai supprimé il y a une semaine car ça n’entrait pas dans ce qui me procure du bonheur, au contraire, ça me gonflait prodigieusement ! Pourquoi faire, m’imposer quelque chose qui me gonfle, qui m’angoisse, qui ne me procure aucun plaisir? Ni une ni deux, « supprimer le compte » , « souhaitez vous supprimer définitivement le compte? » Me voilà soulagée. Je me dis que les personnes réellement motivées par le coaching, sauront me trouver… Nul besoin de m’infliger ça juste parce que « il faut avoir une page Facebook ». En fait, j’emmerde les « il faut ».

Si dans ta vie, tu t’appliques à être dans le vrai, dans ce qui te procure vraiment du bonheur et de la joie, tu verras que tu feras très vite le tri. Tu t’apercevras même que tu te rapprocheras de personnes comme toi, soucieuses de respecter leur bien être (sans écraser le tien) , des personnes qui ne s’embarrassent pas de convenances, de dictats, de modes… Tu reviendras à l’essentiel, ton essentiel, pas celui du voisin. Car là est toute la difficulté, trouver Ton essentiel sans te laisser influencer par l’extérieur et ce qu’on voudrait te faire croire comme étant essentiel à ta vie…

Aujourd’hui je sais ce qui m’est essentiel : ma Tribu, mon épanouissement au travail, une bonne bouffe avec des amis sincères, me dépasser dans le sport et dans ma vie, lire de bons bouquins, apprécier la vie et basta! Tout le reste est superflu. Je retire beaucoup plus de bonheur devant un lever de soleil seule, qu’au milieu de gens en tenue de soirée dans un endroit tendance. Je sais que mon essentiel sera le superflu de quelqu’un d’autre et c’est là toute la beauté de ce monde…

LA CONFIANCE

La confiance? La confiance en soi? La confiance en l’autre? Pour moi tout est lié.

Comment avoir confiance en quelqu’un si tu n’as pas confiance en toi? Si on te répète inlassablement que tu es capable, beau/belle , fort/forte, aimé(e) mais que tu ne crois pas la personne qui te le dit, c’est comme pisser au bord d’une falaise , tu es sûr(e) que ça n’arrivera pas là où ça devait. Si tu doutes de toi, jamais tu n’auras confiance en ta capacité à garder l’autre auprès de toi, toujours tu douteras de lui/ d’elle car tu doutes avant tout de toi! Si tu doutes de toi, jamais tu n’exploiteras ton plein potentiel au travail, dans le sport, l’art, la parentalité, la vie sociale…

La confiance, c’est quoi? Pour résumer et à mon sens, c’est quand on veut essayer de te détourner d’une idée ou d’un chemin et que rien ni personne n’y parviendra. J’ai énormément d’exemples en tête me concernant. Ma première fille est née un peu avant terme et pesait 2,740kg. En 2006, on était loin du « pro allaitement ». J’avais décidé de la nourrir, c’était quelque chose de profondément ancré en moi, de vital et viscéral. Les sages femmes , toujours à l’époque je précise, m’avaient fortement incitée à donner des biberons de compléments. J’avais confiance en moi, confiance en ma capacité à pouvoir nourrir mon bébé. J’ai refusé, j’ai souffert, je n’ai pas dormi, j’ai eu des crevasses, j’ai pleuré, beaucoup et souvent, mais j’ai réussi ! Résultat? Au deuxième enfant, j’étais pleine de confiance en moi, je savais que j’allais y arriver même si ça n’a pas forcément été plus simple les premiers jours… Toujours en matière de maternité, pour mon fils , j’avais comme projet d’accoucher sans péridurale. L’accouchement avait été programmé ET déclenché. Ce projet, je l’ai préparé mentalement tout au long de la grossesse. Il était pour moi (sauf urgence médicale bien entendu) impossible de renoncer. On m’a répété ce matin là, que c’était de la folie, qu’un déclenchement était hyper douloureux. J’avais confiance, je savais que j’en étais capable. Je ne le savais pas en fait, mais la confiance que j’avais en moi m’a poussée, m’a propulsée et m’a donné le plus beau moment de ma vie! Quand je me suis lancée dans ma première préparation marathon, dès le premier jour, j’avais décidé que je passerai la ligne d’arrivée, peut être en rampant mais que je la passerai! J’avais confiance en ma capacité à au moins ramper sur les 10 derniers kilomètres… Au final, j’ai relevé le défi avec fierté et mon niveau de confiance a repris un cran! (dans mon top 5 des plus beaux moments de ma vie)

Ce n’est qu’il y a quelques années, quand j’ai commencé à me former sur la confiance en soi, que j’ai réalisé que ces moments de vie étaient emplis de confiance. Pour moi, à l’époque, c’était « comme ça », « normal ». Si tu te poses un moment, tu verras que toi aussi tu as accompli des choses qui paraissent dingues pour certains mais qui sont « banales » pour toi! Réfléchis un peu et écris toutes tes victoires et ces moments où au final tu t’apercevras que tu avais une confiance en toi de dingue. Le problème avec la société actuelle, et française surtout, c’est qu’on à honte d’être fier(e)! Ce n’est pas manquer d’humilité que de reconnaître qu’on a géré super bien une situation ou une épreuve! Pourtant, on aurait tendance, à tort, nous français, à préférer les personnes qui échouent, à celles qui réussissent… Entourons nous des bonnes personnes!!!

A contrario, j’ai mis très très longtemps à avoir confiance en mon image. Je suis née en 1981!!! les années 80 et ce culte de la petite cuisse, j’étais ado dans les années 90!!!!! J’ai toujours eu des formes et le quadriceps généreux (team gros cuissot au rapport!) Je vais vous avouer que j’ai été extrêmement malheureuse dans ces années là où le culte de la maigreur prédominait. J’ai commencé les régimes à 14ans… Mon Dieu, quand j’y repense c’est affreux de vivre ça à l’époque où on se construit. Je les ai tous essayés : la soupe aux choux, gerlinéa, slimfast et j’en passe… J’ai toujours entendu « t’es mignonne mais t’as de grosses cuisses » , « c’est dommage que tu aies de grosses cuisses sinon tu aurais pu porter cette tenue ». Comment avoir confiance en soi? Comment? Et un jour, tu rencontres La bonne personne, tu as 23 ans et il te dit « tu es belle! » J’ai mis 15 ans à croire mon mari! A force de me le répéter, de me prouver que tout était ok avec moi, que je n’étais peut être pas un standard de beauté mais que c’était ça mon atout! Je mesure ma chance tous les jours!!! Il aura aussi fallu que je trouve mon sport, celui qui me convienne à moi et ma morphologie : le crossfit ! (je reviendrai en détail sur la discipline et ce qu’elle m’apporte dans un prochain billet car c’est une révélation me concernant et ça va demander quelques lignes!! www.crossfitlxii.fr )

Tu l’auras compris, la confiance est toujours relative. Chaque personne est différente, chaque journée est différente. On ne ressent pas les mêmes émotions tous les jours face aux mêmes événements. Donc forgeons nous une confiance à toute épreuve dans les domaines qui sont nos forces. Si si, toi aussi tu as des forces, cherche bien, elles sont là quelque part. Une fois les forces évaluées, on peut s’attaquer aux zones d’ombre… Et c’est la que le coaching intervient 😉

Le dernier jour de ma première vie!

Ça y est, je raccroche la blouse, les gants et le masque ! Ça fait 23 ans que je suis entrée dans le milieu médical / paramédical ! 23ans!!! Aujourd’hui je ne suis plus infirmière.

Une page se tourne, un livre se ferme même… C’est avec une certaine tristesse, avouons le , que je quitte certains patients que je connais depuis 14ans pour les plus anciens! Ça compte! Ils m’ont vue enceinte, deux fois (sur trois) , fatiguée par les mini congés maternité, stressée par les confinements et la gestion des programmes scolaires… Ils ont vu mes variations de poids, nombreuses, mes premières rides, mes changements de coupe de cheveux!! Ils ont demandé 100 fois à voir des photos de mes enfants, où je partais en vacances, ce que j’avais prévu sur mon week-end. De mon côté, je les ai vus grandir, vieillir et même guérir pour certains. J’ai vu des bébés naître, des parents ou grands parents partir ! Je me suis attachée à certains, vraiment!! Il y a des patientes qui sont devenues des copines, des patients que j’appelle aujourd’hui mamie ou papy! Parfois j’ai eu l’impression de faire partie de certaines familles et c’était vraiment super gratifiant! Je ne sais pas si l’un d’entre eux lira ce billet mais je suis reconnaissante pour tout cet amour qui m’a été donné, toutes ces histoires et anecdotes qui m’ont été racontées. Elles m’ont aidée à grandir aussi! Ce sont ces moments , ces dimanches matins où il m’est arrivé de rester 1h au lieu de 5min, qui m’ont fait prendre conscience que j’avais réellement besoin de passer du temps avec eux, pas juste de passer en coup de vent. Je sais que j’en reverrai quelques uns, mais que je laisse mes petits papys et mes petites mamies! C’est comme ça! C’est un choix qui était nécessaire.

Aujourd’hui je me lance, à corps perdu, dans une situation qui est tout sauf confortable. Je me lance, je saute dans le vide sans savoir où tout ça va me mener ! Je sais juste que c’est le chemin que je dois prendre, je le sens ! Je quitte mes patients pour rencontrer des clients, des coachés! J’ouvre un nouveau livre, je commence ma deuxième vie. J’ai peur! Dire le contraire serait mentir! J’ai peur mais j’ai confiance en l’avenir comme jamais. Rien ne sera facile mais c’est là que je dois être, ici et maintenant. Je sais que vous et moi on a des chapitres à écrire ensemble, des livres à mêler et des histoires à assembler. Je sais que vos passages dans ma vie me feront autant grandir que ceux des personnes que j’ai connues auparavant ! Je sais que cette nouvelle vie sera tout autant consacrée au service de l’autre et j’ai hâte de pouvoir me consacrer à vos projets.

Ma nouvelle vie, c’est avec vous!!!

LA FAMILLE…

La famille!!! Tu sais, ces personnes qui gravitent autour de toi au quotidien et que tu n’as pas forcément choisies!

La famille, ce sont les personnes qui nous sont le plus proche. Il y a le cercle restreint et le cercle élargi. Certains considèrent qu’il n’y en n’a qu’un. Pour ma part, je différencie ma tribu : mon mari et mes 3 enfants de ma famille élargie : mes parents et mon frère. Encore autour, il y a les oncles, tantes et cousins… J’aime cloisonner et compartimenter les aspects de ma vie et ça fonctionne aussi très bien avec la famille. J’aime tout le monde, mais j’avoue avoir un besoin viscéral de ma tribu ! Et toi, tu mets tout le monde dans le même panier ou tu cloisonnes aussi?

Sujet épineux, sensible ou même tabou parfois ! Tout le monde n’a pas la chance d’être bien entouré(e) ou d’avoir eu un climat familial bienveillant dans l’enfance!

On sait tous à quel point les « histoires de famille » peuvent gangréner nos vies.

Qui n’a jamais pris de décision sans se demander avant ce qu’en penserait son père, sa soeur…? Certains rêves ou grands projets sont brisés dans l’oeuf avant même de voir le jour car tu te seras dit que ça ne plaira pas à telle ou telle personne de ton entourage.

A qui penses tu avant de prendre une grande décision? A toi? A ton conjoint? Tes enfants? Tes parents?

Est ce que ta famille est un élément moteur dans ta vie ou considères tu qu’elle représente plutôt un frein la plupart du temps?

Si tu n’avais besoin de l’avis de personne, y a t-il des choses que tu aurais tenté? Ou au contraire, y a t-il des projets que tu n’aurais jamais menés si tu n’avais pas reçu l’aval / le soutien de ta famille?

Pour ma part, je considère que j’ai une chance folle, j’ai un mari extraordinaire qui m’écoute, me soutient et me conseille quelles que soient mes envies et projets (mes lubies parfois aussi) . Jamais il ne m’a laissé entendre qu’il n’y croyait pas autant que moi ! Mes enfants, sont eux aussi mon premier soutien, mon moteur de vie ! Je mesure ma chance au quotidien de ne pas me sentir freinée par mes proches!

Lors de mes coachings, je m’aperçois que plus de la moitié du temps, quand une personne n’ose pas se lancer dans un projet, c’est « à cause » de ce qu’elle croit que va penser son entourage, du jugement, de la peur de décevoir. Et toi? Dans quelle catégorie te situes-tu? Quelle est la personne dont tu te soucies le plus? T’est-il déjà arrivé de renoncer à un projet, un rêve pour ta famille ou au contraire, cette dernière t’a donné des ailes et permis de t’envoler? T’est-il arrivé d’éviter d’en parler de peur de leur jugement? Quelle place a ta famille dans tes prises de décisions?

Si tu mets ta famille au centre de tout, il se peut également que tu sois toi même « la personne ressource » de tout ce petit monde. Tu joues peut être le rôle du mâle alpha sans t’en apercevoir, tu es la Mamma, la matriarche, celle ou celui sur qui tout repose. Il se peut aussi que tu ressentes souvent un sentiment de fatigue extrême par rapport à tout ça, que tu te sentes épuisé(e) de devoir tout gérer et que si tu t’arrêtes, plus rien ne tourne! La vie de famille est souvent bien plus usante psychologiquement que la vie professionnelle ! Combien d’entre nous sont heureux de pouvoir aller « prendre l’air », faire du sport seul, aller voir des amis sans les enfants ou le conjoint? On parle de plus en plus de burn out professionnel mais le burn out parental ou familial existe aussi! Quel est ton ressenti par rapport à ça? Est ce que toi aussi tu as de temps en temps envie de « t’échapper » ou au contraire de te mettre sous tes couvertures, enfermé(e) dans ta chambre et que personne ne vienne te parler? C’est un sujet dont on ne parle pas assez, dont on a honte car aujourd’hui, on se doit d’être des personnes parfaites, des parents parfaits, des enfants parfaits, des conjoints parfaits, avec des vies parfaites, des maisons parfaites, des corps parfaits et des rejetons parfaits!

Ca fait beaucoup de perfection à gérer pour un individu non? Pourquoi n’osons nous pas dire que nous en avons assez, que nous jetons l’éponge au moins pour un temps? Pourquoi tout devrait il toujours être « instagrammable » ?

Je ne propose aucune solution miracle à tout ça, mais ce que je sais, c’est qu’en parler aide déjà énormément! Savoir qu’on est pas seul remonte le niveau de moral de quelques points ! Ne pas se sentir jugé(e) et pouvoir vider son sac fait un bien fou ! Echanger sur des solutions, des idées permet toujours d’avancer. Ne pas rester dans le virtuel en rencontrant de vraies personnes procure un sentiment de bien-être instantané. Le monde d’aujourd’hui est bien assez triste sans qu’on soit obligé de se mettre la pression pour des histoires de famille, d’enfants, de couple…

Je suis vraiment curieuse et très intéressée par ton retour ! N’hésite pas, quelle que soit ta situation familiale à me laisser un commentaire! Tu peux aussi, si tu le souhaites, t’inscrire aux ateliers de groupe qui permettent d’échanger ! Sur ce thème de la famille en particulier, rejoins nous le 2ème samedi de chaque mois de 9H à 10H30 . Sinon, Tous les jeudis, de 18H30 à 20H nous serons tous présents et fiers d’être parfaitement imparfaits!! (tarif atelier : 18euros par personne)

Retrouve moi sur Instagram @maud.h.coaching pour ne manquer aucune actu . Si tu as des questions , utilise le formulaire de contact, je me ferai un plaisir d’y répondre 🙂

L’AGENCE

Bienvenue chez moi ! C’est ici que j’ai le plaisir de vous accueilli pour les ateliers de groupe mais aussi pour les séances en individuel, en couple ou en famille.

J’ai souhaité mettre un peu de moi dans cette déco qui me parle énormément. J’espère que vous vous y sentirez aussi bien que moi.

C’est également à ce bureau que je vous coacherai à distance, en ligne ou par téléphone

POURQUOI AURAIS-TU BESOIN D’UN COACH?

Personne n’a besoin d’un coach ! Effectivement… Mais, qui a besoin de partir en vacances, de manger du chocolat, de sortir au restaurant en amoureux ou entre amis? Qui a réellement besoin de changer de tête chez le coiffeur ou de look en dépensant parfois des fortunes dans les boutiques de prêt à porter ? Tout peut sembler futile si on se pose vraiment. Je t’ invite à réfléchir et, si tu es curieux, à te référer à la pyramide de Maslow dans ce cas précis. Tu te rendras vite compte que le coaching, selon tes besoins et/ou objectifs, peut parfaitement t’aider à assouvir, de par son action, un besoin de sécurité ou même d’appartenance (respectivement 2nd et 3eme sur la pyramide!) Je ne te mentirai pas non plus en te disant avec certitude qu’il jouera un rôle non négligeable dans le travail sur tes besoins d’estime de soi ou d’accomplissement.

Donc, effectivement, nous n’avons pas un besoin vital, physiologique (manger, boire, dormir) de coaching ; mais nous avons tous besoin de nous sentir mieux, en phase, en harmonie avec nous même, les autres, la société. Nous avons tous besoin de nous élever à un niveau supérieur, de nous challenger. Le développement personnel répond à ces besoins. Il comprend la croissance mentale, physique, sociale, émotionnelle et spirituelle pour améliorer la conscience et l’identité, développer les talents, le potentiel et la construction du capital humain.

Quel est le prix à payer si tu ne changes rien aujourd’hui? Quelle sera ta vie dans 6mois, 1an, 10ans? Qu’est ce qui te rend vraiment heureux dans la vie? Es tu prêt à investir sur TOI ? N’apprend on pas mieux à jouer du piano avec un professeur que sur un manuel ?

Voilà pourquoi, aujourd’hui, tu sais que tu auras des résultats sur ta vie grâce au coaching, car tu auras décidé d’investir sur TOI!

ENCORE UN BLOG?

Quoi de mieux qu’un blog pour vous partager ma passion pour le développement personnel, l’organisation, mes expériences de coaching, mes histoires loufoques et gênantes? Et comme j’adore écrire, vous risquez d’être servis!